Avoir la pétoche en avion, c’est le comble du has been

Publié le par Crystal

 

Cette semaine, j’ai dû prendre l’avion. Deux fois. Ben oui, l’aller, pis le retour, il faut suivre, un peu. J’ai peur, en avion : pas un léger stress, une petite angoisse, non, la PEUR absolue, métaphysique, angoissante, la même que celle qui m’envahit quand je regarde Di***** (dans « Le zapping », quand même, j’ai une vie à côté de la téléréalité) (je suis persuadée que ces gens ont subi un entraînement spécial, ce n’est pas possible d’être aussi crassement débile de nature).

 

A une époque, il était tout à fait tolérable, voire bien vu d’avoir la pétoche en avion, ça faisait un sujet de conversation. Aujourd’hui, tout fout le camp : il y a des gens qui lisent au décollage, et, bien pis, des gens qui DORMENT (si, si). Au début, tout comme vous, chers lecteurs ( ?) j’ai cru à la simulation collective, à une caméra cachée, ou encore une simple hallucination due au manque de sommeil. Que nenni. Pendant que j’avais le dos tourné, il s’est produit une révolution historique : c’est devenu ultra ringue d’avoir peur en avion. Par voie de conséquence, je suis devenue ringarde et j’ai toujours la pétoche en avion. Comme si ça ne suffisait pas, j’ai dû regarder le film diffusé par la compagnie (ben oui, je ne dors PAS, même si le vol dure six heures). Dedans le film, il y avait Patrick Bruel. Je ne vous raconte même pas mon état à la sortie de l’avion, j’ai trop peur de provoquer une vague de suicides collectifs.

 

Sinon, hier, j’ai regardé Les Demoiselles de Rochefort avec ma sœur. (C’est la seule personne en possession d’une carte 12-25 qui me réponde « Trop fort ! » quand je lui propose de regarder Le genou de Claire ou un autre film du genre.) C’est rafraîchissant, avec des dialogues exquis dont voici un extrait :

 

« - Je m’appelle Bill… comme Bilboquet

Et moi Etienne , comme tout le monde »

D.

Publié dans Reflexions

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