Le commerce international vu par le petit bout de la lorgnette
Le commerce international vu par le petit bout de la lorgnette
Préparez-vous à être déçus, amis lecteurs, je n’ai mis l’expression « commerce international » dans le titre de ce billet que dans une pathétique tentative de détourner de ma petite personne les foudres de mon redouté et néanmoins bien aimé co-blogueur, j’ai nommé le sieur Crystal himself. Aussi, si vous êtes prof d’économie, chroniqueur aux Echos en mal de sources ou encore PDG avide de connaissances sur l’évolution du prix de la main d’œuvre en Malaisie, passez votre chemin, et loin, encore.
Bien. Procédons. Aujourd’hui, Mini Despote, PDG de son état, s’est fendu de son discours de réu commerciale hebdomadaire façon speech pour Marines three minutes before the fight (cf. Starship Troopers, Platoon, etc. pour plus d’infos) : Eloge de la virilité, de la conquête, formules toutes faites en veux-tu en voilà du type « je veux leur en mettre plein la vue » (mais de QUI parle-t-on ?) « On revient de loin, mais on est dans une bonne dynamique » (ouf, on est bien soulagés, dis). Bref, histoire de nous en mettre plein les mirettes, Mini Despote nous conte son séjour à Guangzhu, pour un contrat avec une université du coin. Selon lui, les jeunes et conquérants étudiants chinois désirent plus que tout posséder (posséder ??? vade retro, suppôt capitaliste) des sweats, t-shirts, shorts, et baskets aux armes de leur Université. Ouais … Mais ce qu’ils veulent avant tout, dit Mini Despote tout frémissant, ce sont des vêtements provenant de notre entreprise, une marque française, marque de qualité, de distinction, de savoir-faire, et d’élégance !
Orgasme généralisé.
Là où la descente est rude, c’est quand on sait que les produits dont nous sommes si fiers sont fabriqués EN CHINE.
Je ne sais pas vous, mais ça me brasse le cerveau, tout ça.